Station thermale de Djermuk
Aujourd'hui, nous flânons dans les allées ombragées du complexe thermal,
autour de bassins aménagés dans les années 60 pour les curistes.
La station est connue pour ses sources d'eau minérale chaude, on trouve
d'ailleurs les petites bouteilles d'eau gazeuse Djermuk sur toutes les tables
des restaurants arméniens.
L'usine d'embouteillage est bâtie juste à l'entrée de la ville, avant le grand
pont qui franchit la gorge vertigineuse de l'Arpa.
L'eau jaillit à une température allant de 33 à 53°, chaque vasque correspondant
à une température de plus en plus élevée.
Nous découvrons derrière un rideau d'arbres, un casino à l'abandon
dans son jus années 1960. La sculpture en métal est monumentale.
Comme souvent en Arménie, on accède sans problème à l'intérieur du bâtiment désaffecté...
Un hall gigantesque nous attend, avec des balcons sur 3 niveaux ! Le béton s'effrite, les petits bassins décoratifs du bas sont vides et les 2 galeries de portraits en plâtre restent pour nous un mystère : peut-être les médecins de la station ?
Au rez-de-chaussée, une jolie cloison en fer forgé artdéco revu par les années 60, j'adore !
Oh mon château, oh oh ! Toujours autant d'enthousiasme à poser.
Voici le fier propriétaire d'un futur hôtel en finition... juste à côté du casino.
Choc des styles !
Joueur de doudouk, instrument roi d'Arménie.
Bâtiments de style arménien en tuf rose, disséminés
au hasard des rues de la station très verte
Hôtels et monuments de style soviétique
Petrol ou miel, c'est selon
Les gorges de l'Arpa que l'on franchit grâce à un pont moderne
pour entrer dans la station thermale
Adieu Djermuk, Jermuk, Djermouk, Dzermuk...
mon clavier ne permet ni la version russe ni la version arménienne.
C'est ainsi pour chaque nom de lieu.